Pour mon travail, je voyage beaucoup en France et en Suisse, mais comme si cela ne suffisait pas, je passe mes week-end sur les rails ou dans les airs.
Pour vous donner une idée, je vais exercer mes talents professionnels cette semaine à Geneuille, petite bourgade au nord de Besançon.
La semaine dernière, comme vous l'avez vu, j'étais à Salins-les-Bains.
Entre les deux, je suis allé faire un tour à Lyon et Montpellier, pour arriver à Bordeaux en fin de journée vendredi. J'aurais bien pris l'avion, mais il était hors de prix et je n'ai pas souvent la possibilité d'anticiper mes déplacements.
Après deux jours pluvieux où je n'ai pu parfaire mon teint halé comme prévu, me revoici dans l'avion pour Lyon et le train pour Besançon où je récupèrerai ma voiture pour aller à Dole.
Là-bas, j'y resterai quelques instants histoire de récupérer des clés et laisser ma voiture, puis je reprendrai le train pour Besançon et Geneuille où m'attend un camion avec quelques palettes à décharger.
Ensuite, comme j'aurai assez flâné comme ça, je devrai reprendre le travail, tout de même!!!
Vu que je suis de nuit.
Heureusement que ma vie ne défile pas aussi vite que les paysages que j'aperçois du train, même si je me demande parfois si ce n'est pas le cas.
Il suffit de penser à n'importe quel évènement, regarder un documentaire, parler à des amis, regarder une photo, pour s’apercevoir que oui, nous étions présents, sinon au même endroit, au moins au même instant.
Et les souvenirs affluent, l'un amenant l'autre, nous rappelant combien nous étions jeunes à une époque.
Partant de ce constat, on a plusieurs solutions, comme se lamenter et regretter le bon temps, même si à l'époque, on se plaignait autant des mêmes choses.
De la cherté de la vie et des vieux cons, ou des jeunes cons, cela dépend de la distance des souvenirs...
Ou d'essayer, avant qu'il ne soit trop tard, si on en a le courage, la possibilité physique, morale et intellectuelle, de profiter des plaisirs simples qu'on trouve partout.
Et de provoquer plutôt que subir, de s'arranger pour que ce qui nous reste à vivre ne soit pas du temps perdu.
Je crois que j'ai assez perdu de ce temps durant une grande période de ma vie, celle où la déchéance l'emportait sur le raisonnable.
J'aimerais être fier, lorsque le jour viendra, de ce que j'ai accompli, à mon niveau, bien évidemment.
N'est-ce pas un beau projet?
Je ne vais pas sauver la planète, il y a trop de monde qui s'ingénie à la détruire et je laisse à nos descendants le soin de nous maudire à tout jamais, nous l'aurons bien mérité.
La planète ne mourra pas, elle nous survivra et se remettra de nos excès.
Elle se recycle entièrement, elle.
Je vais donc la visiter et l'admirer tant que je le peux, et profiter des gens que j'aime.
Voilà quelque chose à ma portée, je ne veux pas être le roi de la jungle, juste le maître de mon destin, si possible.
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