Suite du midi...

Webcam du site
Je mets les photos, mais pas les commentaires, c'est ballot, hein?
Semaine passionnante au Pic du Midi, à tenter de maitriser les mystères du traitement des images prises la nuit...
Les deux premiers soirs furent un peu décevants, le temps ne nous a pas permis de voir le ciel correctement, mais j'ai pu faire des photos des éclairs zébrant le ciel. Les deux autres nuits furent fantastiques...

Flash satellite Iridium

Il reste encore des endroits presque purs...Mais même là-haut, la technologie spatiale est bien visible, entre les passages de satellites dont je ne croyais pas qu'il y en eût autant de visibles...Même les géostationnaires situés à 36000 km sont visibles...Les autres Iridium de télécommunications sont comme des flashs et la station spatiale, elle, se traîne majestueusement, bien visible, à une allure de sénateur, vue d'en bas, même si c'est une impression trompeuse, puisque c'est plutôt 25000km/h. Le soleil et son fameux rayon vert si difficile à capturer...

Coucher de soleil

Les câbles du téléphérique

Mât TDF et pollution lumineuse de Tarbes

Voie lactée

Téléphérique

Orage et éclairage public

Eclairs

Salle du coronographe

Coronographe pour l'observation du soleil.

Les Pyrénées

Le télescope de 2 m

Le coronographe.

Stage astrophotographie au pic du midi...

Pic du midi...

Hier, j'ai commencé un petit stage qui me tenait à cœur depuis un moment...Comme on peut le voir ici, j'aime la photo, mais je ne suis pas un pro, loin de là..Et l'endroit où j'habite et les déplacements que je fais ici et là sont propices à cette passion. Mais le ciel aussi me passionne et la photo qui le concerne mérite d'être étudiée.
Donc, je vais passer une semaine au pic du midi assimiler les bases de cette technique qui consiste à photographier les planètes, du moins celles qu'on voit en ce moment, comme Saturne, et les étoiles.
En plus, le hasard du calendrier de ce séjour me met à l'abri de la canicule qui sévit en bas, à Bagnères-de-Bigorre ou Tarbes.
Alors, à la suite...

Angerville(91)

Bon, ça fait deux semaines que nous sommes ici , et si je n'ai pas fait de posts, ni mis en ligne de photos, c'est que l’intérêt de cette bourgade et des alentours immédiats est très limité.
Nous sommes en bordure de la nationale 20, à la croisée de trois départements, le Loiret, l'Essonne et le Loir-et-Cher.
En plaine de Beauce, parmi les grandes exploitations céréalières.
L'histoire de cette ville s'est arrêtée à l'ouverture de l'autoroute, quand les usagers de la Nationale 20 qui descend jusqu'à Toulouse n'ont plus eu de raison de passer par-là, et ce qui fût un relais de diligence, une halte royale, n'est plus que l'ombre de rien du tout.
Des milliers de camions s'y croisent, sur cette nationale meilleure marché que l'autoroute, mais point ne s'arrêtent, le chronotachygraphe est là pour y veiller.
Des lotissements se construisent, 300 pavillons sont déjà occupés, et la vie va reprendre, mais ça démarre juste, il manque encore pas mal d'infrastructures nécessaires à une ville qui triple sa population en quelques années.
Dans quelques jours, je pense avoir des choses plus passionnantes à raconter, promis!

Je finis "Le prédicateur", de Camilla Läckberg, suite policière suédoise, pas mal du tout.

Etampes et digression sur le concombre....

C'est comme si j'avais non seulement changé de pays, mais de continent et de saison, de culture et de langage.
Pour arriver là, avec mes aller-retours en Suisse et à Paris, j'ai parcouru pas moins de 1500km en deux jours, ça me donne l'impression d'aller loin :-D)
Bienvenue sur la nationale 20, à Etampes, à la limite de l'Essonne et de l'Île-de-France, joli surnom bien peu mérité.
L'accueil est peu chaleureux, le temps et le paysage encore moins...Mais on sent que la campagne est proche, Paris et sa grisaille s'estompent.

Je suis en ce moment en train de regarder les infos sur la 2 et les gros titres nous parlent des problèmes que connaissent les producteurs de tomates et de concombres.
Là, j'aimerais mettre mon grain de sel, car on ne fait que parler d'indemnisation, de dommages et intérêts sur les pertes des ventes.
Pourquoi ne vend-on plus de ces produits pourtant très communs et appréciés?
Parce que l'Allemagne a à un moment donné mis en cause ces légumes venant d'Espagne, mais à peine deux jours plus tard, admis son erreur.
La population, plus mouton de Panurge que l'original a instantanément cessé d'acheter, même ceux produits à Nantes...
Personne dans les médias, n'a mis une seconde en cause l'imbécilité des européens qui boycottent et coulent des entreprises par crainte d'être empoisonnés.
Depuis des jours, on sait que les concombres et les tomates sont consommables sans problème, mais je n'ai entendu nulle part les journalistes pousser les gens à acheter quelques cucurbitacées, investissement dérisoire qui, s'il était suivi par la majorité des consommateurs, sauverait les entreprises et éviterait des procès et des faillites.
Puisque nous ne sommes pas capables par nous-même de décider de ce qui est bon , alors moi, je le dis, c'est bon, j'en ai mangé plein ces derniers jours.
Donc, à vos porte- monnaie, achetez des concombres et des tomates, même si vous ne les mangez pas, c'est pour la bonne cause.
Un peu de solidarité, que diable, au lieu de flipper à la moindre alerte, alors que vous mangez bien plus de saloperies dans le premier kébab parmi ceux qui grouillent dans nos agglomérations.